
SE DEBARRASSER DE SES PHOBIES
Comment vient-on à bout d’une phobie ? Peurs des araignées, des serpents, de la foule… la phobie est la maladie psychologique la plus fréquente. On estime que 5 à 25 % de la population souffrirait de phobie. Ni caprice ni manque de maîtrise, elle est tout simplement incontrôlable.
Les phobies peuvent déboucher sur des crises de panique et devenir vraiment handicapantes, quand il faut éviter absolument d’être confronté à l’objet de ses angoisses. [ Montrer ]
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En cas d’arachnophobie (la peur des araignées), la simple vue d’une araignée active dans le cerveau une partie que l’on appelle les amygdales. Elles détectent ce qui paraît menaçant et alertent le système de défense, en déclenchant une cascade d’événements. Résultat : on transpire, le rythme cardiaque s’accélère et les muscles se contractent, comme pour préparer la fuite. Ce n’est qu’une fois que le corps est mis en alerte que les amygdales avertissent une autre partie du cerveau : le cortex préfrontal. Il analyse l’objet de notre peur et l’évalue.
Quand on est phobique, le mécanisme qui déclenche la peur est amplifié. Cette peur devient incontrôlable et disproportionnée comparée aux risques encourus. Car dès que les amygdales détectent l’objet de la phobie, elles envoient en permanence des alertes. Du coup les centres nerveux qui sont censés analyser le message, sont comme noyés. Ils ne parviennent pas à tempérer et à contrôler cette peur. La phobie crée ce que l’on appelle une anxiété chronique.
Les psychiatres distinguent plusieurs types de phobies : les phobies spécifiques et les phobies complexes.
La phobie spécifique est une peur irraisonnée d’une chose ou d’une situation précise. Le plus souvent, il s’agit d’animaux (chiens, souris, araignées…), de l’avion ou encore des hauteurs, mais on dénombre plusieurs centaines de causes différentes. Les phobies complexes, comme les phobies sociales ou l’agoraphobie, sont caractérisées par d’autres symptômes, outre la peur, comme une anxiété chronique ou une mauvaise estime de soi. L’agoraphobie désigne la peur de la foule, mais pas seulement. Selon les psychiatres, c’est la crainte d’être dans un endroit d’où il est difficile de s’échapper. Les agoraphobes limitent leurs déplacements ou bien se font accompagner par peur d’avoir une crise de panique. Les phobies sociales, elles, se traduisent par la crainte irrationnelle de l’autre : peur d’entamer une conversation, de participer à de petits groupes, d’affronter toute situation sociale… Les personnes qui en souffrent ne peuvent y échapper. Elles rougissent, tremblent des mains, et peuvent même être sujettes à des nausées. Stress et angoisses. Quel que soit leur type, les phobies provoquent un stress et une angoisse intenses. Les malades cherchent à éviter à tout prix l’objet ou l’endroit qui les paniquent, ils modifient leur comportement et adoptent souvent un rituel pour gérer leur angoisse. C’est ce que les psychiatres appellent une « conduite d’évitement ». Les répercussions sur leur vie socioprofessionnelle sont très lourdes et les phobies peuvent conditionner la vie de ceux qui en souffrent. Médicaments. Les phobiques souffrent d’une mauvaise estime de soi, d’un manque de confiance qui les pousse à se renfermer sur eux-mêmes. Pour soulager les phobies sociales, les médecins prescrivent des bêtabloquants ou des antidépresseurs, qui permettent de lever les inhibitions en société.
Une des solutions pour se débarrasser de sa phobie, c’est l’hypnose.
L’hypnose a pour objectif de plonger le patient dans un état entre la veille et le sommeil. Un état qui va détendre le patient, en diminuant rapidement l’impact des agents stressants. Un travail peut alors être réalisé pour libérer les tensions du patient face à un blocage ou à sa phobie.
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Christophe Crombet – Praticien en Hypnose Intégrative
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